21. Le Seigneur fera attacher la peste à toi . Il procède maintenant à des maladies qui sont pour ainsi dire les licteurs de Dieu; et enfin, ses bourreaux, si les hommes continuent obstinément dans leur impiété. Il ne déclare donc pas simplement qu'il enverra la peste, mais qu'il la fera s'attacher à eux, et quand il les aura une fois saisis, qu'il sera impossible de l'éliminer. Il pourrait aussi être traduit: Le Seigneur fera que la peste vous saisisse; mais avec le même sens, à savoir que la peste doit être fixée, ou collée ( agglutinatam ) sur eux, jusqu'à ce qu'elle les consume en Terre Sainte elle-même . Il ajoute phthisis , ou consommation, laquelle maladie émacie le corps et épuise progressivement ses sucs. Il est superflu de parler particulièrement des autres maladies, apprenons seulement que, si la multitude des maladies est presque innombrable, ce sont autant de ministres ( satellites ) prêt à exécuter la vengeance de Dieu. Il est vrai, en effet, que les maladies se contractent de diverses manières, et surtout par intempérance; cependant, cela n'empêche pas Dieu de frapper avec eux les transgresseurs de la Loi, bien qu'aucune cause naturelle ne puisse être apparente. Il ajoute la guerre, qu'il désigne sous le nom de «l'épée», mais de cette malédiction, il parlera bientôt plus complètement.

Il dévoile ensuite plus en détail ce à quoi Il avait parlé auparavant en ce qui concerne la malédiction sur les produits de la terre. Et, premièrement, Il nomme deux fléaux du blé, qui le détruisent comme il mûrit, et arrachent le pain, pour ainsi dire, de la bouche des hommes; pour sécheresse (238) n'est pas ici utilisé pour tout manque d'humidité dans le sol, mais pour ce vidage des oreilles, qui est causé par le vent d'est. La moisissure se produit à cause de la chaleur soudaine du soleil, si elle frappe le maïs lorsqu'il est humidifié avec de la rosée froide. Or, bien que ces maux proviennent de causes naturelles, Dieu, l'auteur de la nature, dans son pouvoir suprême, contrôle tellement l'atmosphère, que son insalubrité est son fléau incontestable. (239)

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