Éphésiens 3:14

14. Pour cette cause. Ses prières pour eux sont mentionnées, non seulement pour témoigner de sa considération pour eux, mais également pour les inciter à prier de la même manière; car la semence de la parole est dispersée en vain, à moins que le Seigneur ne la rende féconde par sa bénédiction. Que les pasteurs apprennent de l’exemple de Paul, non seulement pour avertir et exhorter leur peuple, mais pour implorer le Seigneur de bénir leur travail, afin qu’ils ne soient pas infructueux. Rien ne sera gagné par leur industrie et leur travail, - toute leur étude et leur application ne serviront à rien, sauf dans la mesure où le Seigneur accorde sa bénédiction. Cela ne doit pas être considéré par eux comme un encouragement à la paresse. Il est de leur devoir, au contraire, de travailler avec ardeur aux semailles et à l'arrosage, à condition qu'ils demandent et attendent en même temps l'augmentation du Seigneur.

Nous sommes ainsi en mesure de réfuter les calomnies des Pélagiens et des Papistes, qui soutiennent que, si la grâce du Saint-Esprit accomplit tout le travail d'éclairer nos esprits et de former nos cœurs à l'obéissance, toute instruction sera superflue. Le seul effet des influences éclairantes et renouvelantes du Saint-Esprit est de donner à l'instruction son poids et son efficacité propres, afin que nous ne soyons pas aveugles à la lumière du ciel ou sourds aux tensions de la vérité. Tandis que le Seigneur agit seul sur nous, il agit par ses propres instruments. Il est donc du devoir des pasteurs d'enseigner diligemment, - du peuple, de recevoir sérieusement l'instruction, - et des deux, de ne pas se fatiguer dans des efforts inutiles, mais de rechercher l'aide divine.

Je fléchis les genoux. L'attitude corporelle est ici mise pour l'exercice religieux lui-même. Non pas que la prière, dans tous les cas, exige la flexion des genoux, mais parce que cette expression de révérence est couramment employée, surtout lorsqu'il ne s'agit pas d'une pétition fortuite, mais d'une prière continue.