7. Pourtant, il ne le pense pas. (161) Lorsque des hommes méchants vomissent leur rage, ils dérangent les esprits faibles, comme si ce n'était pas au pouvoir de Dieu pour contenir leur fierté et leur fureur. Le Prophète s'avance donc d'avance à leur rencontre et exhorte les croyants, quel que soit l'excès auquel les méchants se livrent à leur insolence, à se sentir encore justement châtiés par un jugement secret de Dieu. Il montre, comme nous l'avons remarqué dernièrement, que rien ne sera plus éloigné de l'intention des Assyriens que de rendre leurs services à Dieu et d'être les ministres de sa colère; mais nous devons aussi considérer quel est leur propre motif d'action.

Beaucoup seraient prêts à objecter: «Pourquoi, étant le héraut de Dieu, vous nous menacez-vous avec l'Assyrien; comme si cette bête sauvage se soumettrait pour exécuter les commandements de Dieu? Il répond donc que Dieu travaille avec une habileté si étonnante qu'il amène les hommes à lui obéir, même à leur insu ou à leur insu. «Bien que,» dit-il, «leurs tentatives et leurs plans soient totalement différents, cela n'empêchera pas Dieu d'accomplir et d'exécuter, par leur intermédiaire, tout ce qu'il a décrété.

Beaucoup pourraient également objecter que c'était une étrange subversion de l'ordre, que Dieu soumettrait le peuple élu aux nations païennes; et que ce n'était pas seulement, quel que soit le nombre de péchés des Juifs, que leur condition devait être pire que celle de ces voleurs qui, à cause de leur méchanceté et de leurs crimes, méritaient le châtiment le plus sévère. Le Prophète menace donc que les Assyriens auront aussi leur tour, et en temps voulu recevront un juste châtiment; et cependant qu'il n'est pas déraisonnable qu'ils affligent, pillent, dévorent et tuent d'autres nations, parce que leur propre récompense leur est réservée. En outre, le Prophète apaise le chagrin des pieux, et soulage leur sollicitude et leur inquiétude, en déclarant que Dieu retient la présomption des méchants de mettre en œuvre ce qu'ils jugent bon. Il montre donc que, quelle que soit la fureur des hommes follement méchants, Dieu atténue ses propres jugements du ciel, afin de pourvoir au salut de son Église. Et ainsi, bien que l'Assyrien, comme une bête sauvage, soit désireux de s'emparer de sa proie, il leur demande de lever les yeux vers Dieu, dont le décret est bien éloigné de la portée de cette fureur aveugle.

FT153 Je punirai (margin, Heb. visite lors de ) le fruit du cœur robuste . - Ing. Ver.

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