18. Tous les rois des nations. Il oppose le roi de Babylone aux autres rois, pour montrer qu'après sa mort, il sera plus misérable que tous les autres. Et ainsi, par comparaison, il donne une vue plus élargie du jugement de Dieu, par lequel il vengerait les blessures faites à son Église. Ce passage est la raison pour laquelle je n'ose pas limiter, ce qu'Isaïe prédit ici au sujet du roi de Babylone, à la seule personne de Nebucadnetsar; car il ne ressort pas de l’histoire qu’il n’a pas été enterré. Les Juifs, en effet, racontent qu'Evil-merodach a ordonné qu'il soit déterré de sa tombe, parce que les nobles du royaume n'oseraient pas lui rendre hommage, à moins qu'il n'y ait des preuves que son père était mort; mais Jérôme, bien que suffisamment crédule par ailleurs, traite cela comme une fable.

Il décrit donc, non pas un seul homme, mais toute une dynastie; et, de la même manière, lorsque l'Écriture parle de l'Antéchrist, elle comprend toute la durée de son règne. Par conséquent, comme si en la personne d'un seul homme, le Prophète ridiculise l'orgueil de tous ces tyrans, et menace ce qui sera leur fin, à savoir celle-ci, qu'ils n'auront pas un endroit de terre pour les enterrer, bien qu'autrefois ils étaient insatiables. tourbillons, et ne pouvait se satisfaire d'aucun bien. Ceux qui ont à peine un pied de terre conservent encore leur droit d'avoir une tombe, qui était aussi très prisée par les patriarches; car on jugeait honteux d'en être privé.

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