11. En tant que berger. Dans ce verset, il déclare quelle est la nature de cette œuvre du Seigneur; car, puisqu'il travaille de diverses et, en fait, d'innombrables manières, l'auditeur aurait pu être tenu en haleine quant à l'œuvre que Dieu avait l'intention d'accomplir; et ainsi la doctrine générale aurait été moins efficace pour exciter l'espérance. Bien qu'il ne décrive pas chaque partie, il déclare cependant en quelques mots que Dieu a décidé de protéger et de garder son Église. C'est pour cela qu'il le compare à «un berger»; et sous cette dénomination il exprime son amour infini envers nous, quand il ne refuse pas de se baisser au point de remplir envers nous la fonction de «berger». Dans d'autres passages, et même un peu avant, (Ésaïe 34:2, etc.,) il se décrit comme armé d'un pouvoir terrible pour la défense de son peuple, et un peu après ceci il répète la même déclaration; mais ici il lui attribue un caractère plus aimable, afin que les croyants puissent se reposer doucement sous sa protection.

Il nourrira son troupeau. Maintenant, bien que par le mot "troupeau" il décrit un peuple élu, qu'il avait entrepris de gouverner, on nous rappelle que Dieu ne sera un berger pour personne d'autre que pour ceux qui, avec modestie et douceur, imitera les brebis et les agneaux. Pour cette raison, nous devons observer le caractère du troupeau; car il ne choisit pas de nourrir des bêtes sauvages, mais des agneaux. Nous devons donc mettre de côté notre férocité, et nous permettre d'être apprivoisés, si nous voulons être rassemblés dans le bercail dont Dieu promet qu'il sera le gardien.

Il les portera dans son sein. Ces mots décrivent la merveilleuse condescendance de Dieu; car non seulement il est animé par un sentiment général de considération pour tout son troupeau, mais, proportionnellement à la faiblesse de n'importe quel mouton, il montre sa prudence à regarder, sa douceur dans la manipulation et sa patience à le conduire. Ici, il n'oublie rien qui appartient à la fonction de bon berger; car le berger doit observer chaque brebis, afin de la traiter selon sa capacité; et surtout ils doivent être soutenus, s'ils sont extrêmement faibles. En un mot, Dieu sera doux, gentil, doux et compatissant, afin de ne pas conduire les faibles plus durement qu'ils ne peuvent le supporter.

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