4. Qu'est-ce qui aurait dû être fait de plus à mon vignoble? Il demande d'abord ce que l'on aurait pu attendre du meilleur laboureur ou chef de famille, ce qu'il n'a pas fait à son vignoble ? D'où il conclut qu'ils n'avaient aucune excuse pour lui avoir bassement refusé le fruit de son travail.

Comment est-ce que j'espérais que cela donnerait du raisin? Dans cette clause, il semble s'exprimer avec lui-même pour avoir attendu des fruits bons ou agréables de la part d'un peuple si méchant; tout comme, lorsque le résultat ne répond pas à notre attente, nous nous plaignons de nous-mêmes et sommes en colère d'avoir mal accordé notre travail à des personnes ingrates dont la méchanceté aurait dû nous empêcher de faire ce que nous avons fait, et reconnaissons que nous sommes justes. trompé, parce que nous étions trop simples et trop faciles à imposer. Mais une interprétation plus naturelle sera celle-ci: «Puisque j'ai rempli toutes les parties de mon devoir et que j'ai fait plus que ce à quoi on aurait pu s'attendre pour habiller mon vignoble , comment vient-il qu'il me rapporte un si pauvre rendement, et qu'au lieu du fruit attendu, il donne ce qui est absolument amer?

Si l'on objecte que Dieu avait le remède entre ses mains, s'il avait tourné le cœur du peuple, c'est une vaine évasion appliquée à ces hommes; car leur conscience les tient fermement, de sorte qu'ils ne peuvent s'échapper en rejetant le blâme sur un autre. Bien que Dieu ne perce pas le cœur des hommes par la puissance de son Esprit, afin de les lui obéir, ils n'auront cependant pas le droit de se plaindre que cela manquait; car toute prétention d'ignorance est entièrement et abondamment enlevée par l'appel extérieur. D'ailleurs, Dieu ne parle pas ici de sa puissance, mais déclare qu'il n'avait aucune obligation de faire plus que ce qu'il a fait.

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