18. L'oppression ne sera plus entendue dans ton pays. Ici, il déclare plus clairement ce que nous avons déjà dit, à savoir que, tandis que le Prophète discute de la condition prospère de l'Église, il met indirectement en contraste les misères et les calamités dont ils ont été affligés dans diverses façons. Il promet donc qu'ils ne seront plus jamais soumis à de telles afflictions. Pourtant, cependant, diverses afflictions leur sont par la suite arrivées. Ceci est sans aucun doute vrai; mais le peuple n'a jamais été dispersé de manière à ne pas avoir quelque forme restante de l'Église, et ainsi à jouir de la paix, et à se sentir protégé et gardé par la main de Dieu. Ces mots ne contenaient pas de promesse d'exemption de tout ennui et de toute détresse; mais, par comparaison, ils ont offert ce réconfort pour les maux futurs, que Dieu épargne son Église, et par conséquent l'Église sera en sécurité sous sa protection; et pendant le cours même de la délivrance, il y eut une preuve éclatante de cette paix que le Prophète prône. Enfin, nous devons toujours garder en mémoire ce que nous avons dit si souvent, cela; ce n'est qu'en partie que toutes ces choses sont vécues par nous; car le royaume du Christ n'est pas encore achevé.

Et tes portes Louange. Il fait allusion, comme nous l’avons déjà souvent dit, à la construction du temple ou de la ville, et montre que l’Église sera en sécurité, non au moyen de murs, de tours ou d’enceintes, mais que, bien qu'il n'y ait pas de défenses terrestres, il y aura abondance de sécurité et de joie paisible en Dieu seul. Maintenant, il relie la sécurité de l'Église à la «paix» ou à la «joie», parce qu'elle se réjouit d'être saine et sauve, alors qu'autrefois elle gisait silencieusement dans l'affliction et le désespoir.

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