24. Et Pharaon a appelé Moïse. Nous comprenons qu'il était très alarmé par cette infliction; à cause de lui-même, il lui appelle de nouveau (comme auparavant) les hommes qui lui étaient si gênants et les auteurs de si douloureuses calamités, afin qu'il puisse traiter avec eux de leur départ. Mais on demande comment, si personne ne se levait de sa place pendant trois jours, Pharaon pourrait envoyer chercher Moïse et Aaron? Si nous devions répondre que les messagers ont été envoyés après que les ténèbres aient été dispersées, cette objection doit facilement surgir, via, qu'il ne semble pas probable que cette bête sauvage indomptable soit tellement maîtrisée, lorsque la sévérité de la punition a été relâchée. ; car jusqu'ici on s'aperçoit que, aussi souvent que Dieu retira sa main, l'orgueilleux tyran, ayant écarté sa peur, retourna à sa férocité. Ma propre opinion est que, tandis que l'exigence le pressait encore, et qu'il craignait que les ténèbres ne soient sur lui pour toujours, il a pris des conseils pour apaiser Moïse. Mais quand il est ici raconté, que «personne ne s'est levé de sa place», je comprends que cela est dit hyperboliquement, comme si on disait qu'ils cessaient de toutes les occupations qui exigeaient la lumière. Mais bien que la nuit ne nous permette pas d'exécuter les travaux dans lesquels les hommes sont employés le jour, elle ne les enferme pas encore au point de les empêcher de se déplacer. Cette hyperbole (127) n’a rien non plus de dur ou de sévère, que les Égyptiens étaient tellement submergés par les ténèbres que chacun restait fixe comme dans le sien. lieu, et de ne pas se voir; parce que pendant les trois jours d'obscurité, Dieu leur a interdit d'accomplir leurs actions habituelles. Bien que Pharaon soit prêt à s'accorder un peu plus qu'avant, il ne met pas fin au brassage. Il laisse partir leurs petits, pourvu que leurs troupeaux restent; soit parce qu'il espérait que le peuple pourrait facilement être rappelé par peur de la famine; ou parce que sa perte serait en tout cas moindre s'il était enrichi par un tel butin. Pour ça. Il est clair qu'il était très inquiet pour les hommes eux-mêmes, parce qu'il a fait avec tant de réticence la concession qu'ils pourraient sortir se sacrifier sans leurs biens; ce qu'il n'aurait pas refusé de faire, s'il avait seulement voulu les gâter. Mais ce passage nous enseigne à nouveau que les méchants ne cèdent que partiellement à Dieu, bien qu'ils ne cessent pas entre-temps de lutter comme des malfaiteurs, qui sont obligés de suivre le bourreau quand il les traîne par une corde autour du cou, et pourtant ne sont pas sur cela. compte d'autant plus obéissant. Cela aussi doit être observé, que les méchants sont prompts à inventer des subterfuges, quand ils souffrent sous la main de Dieu, et qu'ils se retournent et se tordent dans tous les sens pour découvrir des plans pour échapper à une soumission sincère et chaleureuse. Quand il dit: «laissez aussi vos petits vous accompagner», par cette particule d'amplification, il ferait une démonstration spécieuse de générosité, afin de cajoler Moïse et Aaron; comme s'il disait qu'il leur accordait enfin ce qu'ils avaient semblé exiger principalement.

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