17. Je vais durcir. Dieu affirme une fois de plus, pour la plus grande exaltation de sa propre puissance, qu'il endurcira les Égyptiens, afin que, comme dévoués à la destruction, ils se jettent au milieu de la mer; ce qu'ils n'auraient certainement jamais fait, à moins qu'il n'eût guidé leurs cœurs par son influence secrète; car il ne pouvait leur échapper qu'un passage pour les Israélites ait été ouvert par Son don spécial, d'où ils pouvaient comprendre que les éléments étaient en guerre avec eux. Par conséquent, ils n'auraient jamais osé entrer dans la mer, qu'ils voyaient armée contre eux, à moins d'avoir été aveuglés par Dieu. D'où il apparaît combien est indigne l'imagination de ceux qui prétendent qu'il n'y avait ici qu'une simple permission, où Dieu ferait ressortir sa puissance. Il aurait suffi qu'après le passage des Israélites sur la rive opposée, la mer soit revenue à sa place et ait empêché les Egyptiens de suivre; mais Dieu était disposé, par un double miracle, à consulter pour la sécurité de son peuple pendant longtemps. Et cela, en effet, est arrivé; car la fleur de la nation entière étant détruite, les Egyptiens ne purent recruter leur armée; surtout quand l'héritier du trône avait déjà été tué et que le roi lui-même était maintenant enlevé. A cause de cela, il est dit que les Egyptiens devraient savoir que le Dieu d'Israël était le Seigneur; parce que dans ce dernier acte, ils ont constaté que le pouvoir de rébellion leur était entièrement enlevé.

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