15. Et le Seigneur (156) said J'ai utilisé le temps praeter-pluperfect pour éviter toute ambiguïté; car la raison est donnée ici pour laquelle Moïse a réprimandé avec tant de confiance l'hésitation du peuple et a promis qu'il serait en sécurité sous l'aide actuelle de Dieu; c'est-à-dire parce qu'il avait déjà été assuré par la révélation divine que Dieu était disposé à aider son peuple, et avait en préparation un nouveau moyen pour leur préservation. Car il n'aurait pas pu être le proclamateur et le témoin de leur sécurité s'il n'avait pas reçu la promesse. C'est pourquoi il soulage sa confiance de l'imputation de la témérité, puisqu'il n'a avancé rien qu'il n'ait déjà entendu de la bouche de Dieu lui-même. Ces paroles: «Pourquoi me cries-tu?» quelques interprètes s'étendent à tout le peuple, dont Moïse était le représentant; mais ce sentiment est trop tiré par les cheveux, et j'ai récemment observé, que les prières du peuple n'étaient nullement dirigées vers Dieu. Je ne doute donc pas que le saint homme ait prié à part dans l'insurrection du peuple. Ce devoir pieux n'est pas non plus désapprouvé dans le passage; mais montre plutôt qu'il n'avait pas dépensé son travail en vain, ni répandu ses paroles en l'air. Le sens est donc: «Ne vous lassez plus de pleurer; l'événement prouvera que vous êtes entendu. Lève donc ta verge, afin de diviser la mer, afin que les enfants d’Israël sèchent chaussés au milieu d'elle. Ce passage montre qu'ils sont coupables de témérité lorsqu'ils se promettent quoi que ce soit à eux-mêmes ou aux autres, quant à des bénédictions particulières, sans le témoignage spécial de Dieu.

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