3. Pour Pharaon dira. Dieu explique ici à Tuyaux sa conception; bien que, dans ses engagements avec Pharaon, il ait remporté si souvent de glorieuses victoires, que le dernier acte restait encore à le submerger lui et son armée dans la mer. Il dit que Pharaon sera donc pris au piège des riffs pour se précipiter sur sa destruction. Car, si le peuple était entré dans le pays de Canaan par un cours direct, il n'aurait pas pu être aussi facilement poursuivi; c'est pourquoi Dieu, pour magnifier sa gloire, a lancé un appât pour attraper le tyran, tout comme les poissons sont accrochés. Le mot utilisé ici נבכים, (152) nebukim, certains rendent «perplexe», d'autres «enchevêtrés»; mais on peut bien expliquer, qu'ils devaient être «confondus dans le pays», parce qu'ils ne trouveraient aucun moyen de sortir; comme étant de tous côtés cernés dans le passage étroit, avec la mer derrière eux. Et là où Il parle des intentions de Pharaon, Il ne conçoit pas, comme les hommes, une simple probabilité, mais; Il déclare l'esprit secret du tryran, comme une chose qu'Il savait bien, car c'est Son attribut de discerner nos cœurs. Ensuite, il va encore plus loin; car il signifie non seulement qu'il a prévu ce qui arriverait, mais il répète encore ce que nous avons si souvent observé auparavant, qu'il endurcirait le cœur de Pharaon, qu'il devrait suivre le peuple. D'où il suit, que tout cela était dirigé par la volonté et la direction des seins. Mais Il n'a pas témoigné de cela à Hoses uniquement en privé, mais il les aurait tous exhortés auparavant, de peur, étant terrifiés par l'assaut soudain de leurs ennemis, ils ne désespèrent de la sécurité. Mais cet avertissement leur était moins utile qu'il n'aurait dû l'être; car, peu après surpris, ils ne sont pas moins alarmés que comme s'ils avaient été mis en danger par l'erreur de Dieu et l'ignorance de Moïse.

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