8. Et les enfants d'Israël sont sortis. (153) Moïse réprouve indirectement leur trop grande sécurité, qui les avait complètement libérés des soucis et de la peur; et d'où même le désir d'invoquer Dieu s'était refroidi en eux, comme la sécurité produit toujours de la somnolence et un esprit oisif. D'où il arriva que ce grand danger, auquel ils ne s'étaient pas attendus. produit la plus grande peur. Mais, d'un autre côté, Moïse exalte la grâce de Dieu, parce qu'il est venu si opportunément et de manière si critique au secours des misérables Israélites exultant dans leur folle joie; car autrement, étant soudainement rattrapés, ils seraient tombés aussitôt dans la confusion au premier cri de l'ennemi. Ainsi sommes-nous avertis par cet exemple, que, tant que nous sommes en sécurité sous la protection de Dieu, les dangers qui pourraient survenir doivent être appréhendés, non pas que nous soyons anxieux et alarmés, mais que nous puissions nous reposer humblement sous ses ailes, et ne pas être élevé avec une joie inconsidérée. Dans le verset suivant, Moïse raconte brièvement, à quel point un spectacle formidable se présentait aux Israélites, quand ils se voyaient enfermés d'un côté par la mer, engloutis, pour ainsi dire, des deux côtés par les mâchoires du défilé et l'armée. de Pharaon en même temps les pressant. Il mentionne expressément la force de cette armée, afin que la gloire de l'aide que Dieu leur a accordée puisse mieux ressortir de l'opposition.

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