13. Aucune main ne doit le toucher. (215) Ils pervertissent par ignorance le sens qui résolvent la particule ב, soyez, en l'adversaire autre; comme si Moïse leur interdisait de toucher la montagne avec la main, sous peine de lapidation. (216) Ceux qui sont aussi loin de la vérité pensent que ce qui est ordonné, c'est que l'un ne doit pas suivre l'autre, ou que personne ne doit tendre la main aux transgresseurs pour leur aide. Moïse a fait allusion à quelque chose de tout à fait différent; car pour rendre plus détestables ceux qui, par des avances téméraires, violeraient les limites placées par Dieu, il leur commanda d'être tués au loin par des pierres ou des fléchettes; comme si quiconque devait les toucher, même du doigt, contracterait la pollution. C'est donc comme s'il leur commandait d'être évités comme maudits, de peur qu'ils n'infectent les autres par leur contagion. Par conséquent, il y a une antithèse entre les différents types de mort, à savoir, frapper avec l'épée ou tirer avec des fléchettes, et frapper avec la main. Mais de peur que les gens ne se considèrent rejetés, et donc offensés par l'ignominie de leur répulsion, abandonnent leur amour et leur désir de la Loi, Il permet leur ascension conditionnelle, c'est-à-dire, quand le son de la trompette aura été prolongé pendant longtemps, ou il aura fini de sonner. Il n'y avait donc aucun motif de se plaindre de la limitation que Dieu avait fixée pour leur sécurité.

Curieusement, la traduction française contredit le commentaire, - "Nulle main ne la touchera (ie ., La montagne) autrement il sera lapide, etc. » Notre traduction semble aussi avoir ce sens. La version de Dathe est conforme au point de vue de Calvin, - «Nec tamen ejusmodi transgressorem mann esse tangendum (sc. Ut vi adhibita ejiceretur e cancellis) sed lapidibus obruendum, etc.» Hugo de S. Victor, dans Willet, donne encore une autre conjecture: «La main de l'homme n'aura pas besoin d'être sur lui; sed intelligitur lapidum ictibus in eum divinitus volitantibus necandus. »

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