3. Et Moïse est monté. Il est probable que Moïse a cherché, comme il avait l'habitude, la retraite, afin de prendre conseil de Dieu; car il ne parle pas d'une circonstance nouvelle ou inhabituelle, mais d'une coutume précédemment observée; parce qu'il n'osait s'arrêter nulle part, ni faire d'autres progrès, sauf dans la mesure qui lui avait été prescrite par la bouche de Dieu. Son ascension vers Dieu ne signifie rien de plus que ce qu'il est allé; hors du camp, afin que loin de la multitude, et de toutes les distractions, il puisse en secret et tranquillement demander à Dieu quel était son plaisir; car il n'a pas, comme le superstitieux, choisi une position élevée, pour être plus près de Dieu; mais il se retira de tout trouble, pour engager tous ses sens dans l'occupation du savoir. Par la suite, cependant, ajoute-t-il, il avait obtenu plus qu'il ne l'avait espéré, car Dieu, au-delà de ce qui lui était habituel, s'adressait à lui concernant le renouvellement de son alliance. Et à cela les mots d'ouverture font référence: «Tu diras ainsi à la maison de Jacob, et tu le diras aux enfants d'Israël»; où la répétition et la diversité d'expression sont emphatiques, comme s'il parlait d'une question très sérieuse, et éveillerait ainsi une plus grande attention.

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