42. À la porte du tabernacle (235 ) de la congrégation. Ce passage nous montre dans quel sens le mot מועד mogned, est utilisé, quand il est employé en rapport avec le tabernacle. Certains le traduisent par "témoignage:" d'autres, "église:" autres, "assemblée", ( conventum; ) autres, "rendez-vous", ( constitutum; ) mais son étymologie est suffisamment illustrée dans ce passage; car, quand Moïse donne la raison de son appellation, il utilise le mot יגד yagnad, d'où il est dérivé. Quel est donc le tabernacle de la convention? Dieu lui-même répond que c'est le lieu qu'Il a choisi et assigné à Son peuple, afin qu'ils puissent y parvenir mutuellement d'un accord avec chacun autre. Certains conçoivent sa racine comme étant, עדה gnadah, qui est de protester comme par un rite solennel; mais comme cela s'oppose à la grammaire, je prendrai ce qui est certain. Le mot יעד yagnad, dans cette construction, signifie contracter ou convenir avec un autre, ou du moins se rencontrer pour la transaction de mutuelle Entreprise; aucun mot ne m'est donc apparu plus à peu près équivalent que la convention ; pour le fait que Dieu les a invités à un colloque familier, était du plus grand poids dans la préservation de la modeste révérence des fidèles envers les prêtres. Dans le verset suivant, il leur répète, s'adressant à eux à la troisième personne, que quiconque désire être compté parmi les Israélites, ne doit pas se détourner ou errer ailleurs; car une loi a été établie pour tous les enfants d'Israël, afin qu'ils y cherchent Dieu. Une autre confirmation est jointe, c'est-à-dire que cet endroit doit être sanctifié, parce que Dieu y affichera magnifiquement Sa gloire. Enfin, de tout le passage, il semble que le dessein de Dieu était de garder le peuple lié à lui par le lien du sacerdoce lévitique; cependant, nous devons observer que c'est Dieu seul qui sanctifie à la fois le lieu et les offrandes, ainsi que les hommes eux-mêmes. C'est pourquoi la vantardise de ceux qui s'arrogent plus que Dieu ne leur a conféré est frivole. Si nous croyons au Pape, en lui est la sainteté de la sainteté; pourtant, comme il ne produit pas l’autorité de Dieu pour cela, mais se vante de titres inventés sans fondement, nous pouvons rire de sa stupide impudence. Mais de ce passage et d'autres similaires, notre doctrine est tirée que Christ ne doit pas être estimé humainement, mais selon sa puissance céleste et divine. De là aussi est réfutée la vantardise des prêtres papes d'offrir le Christ; car il faut toujours leur demander: Par quelle autorité? puisque Dieu revendique pour lui seul ce droit de sanctifier ceux qui exercent le sacerdoce légal.

Continue après la publicité
Continue après la publicité