18. Et il a dit, je t'en supplie, montre-moi ta gloire Jusqu'ici les désirs de Moïse avait été confiné dans les limites de la modération et de la sobriété, mais maintenant il est porté au-delà des limites dues, et aspire à plus que ce qui est légal ou opportun; car il est clair de sa répulsion qu'il avait inconsidérément avancé plus qu'il ne l'aurait dû. Il désire que Dieu lui soit révélé plus étroitement et sous une forme plus manifeste qu'auparavant. Pourtant, ce n’est pas une curiosité insensée qui le pousse à cela, qui chatouille si souvent l’esprit des hommes, au point qu’ils tentent avec audace de pénétrer dans les secrets les plus profonds du ciel; car il n'avait d'autre intention que d'être animé à la confiance, grâce à quoi il pourrait continuer plus gaiement sa charge. Mais que le désir lui-même était impropre bien que son objet fût correct, nous apprenons de la réponse de Dieu, dans laquelle il montre qu'il serait nuisible et fatal à Moïse, s'il obtenait ce qu'il cherche comme grand privilège. (370) Comment, alors, en sera-t-il de nous, si la vanité de notre nature nous incite à enquêter sur la gloire de Dieu plus profondément qu’il n’y a raison? C'est pourquoi que ce passage agisse comme une contrainte sur nous, pour réprimer les spéculations qui sont trop sauvages et insensées en nous, quand nous désirons savoir ce que Dieu nous aurait caché. Telle est la règle de la connaissance saine, légitime et profitable, se contenter de la mesure de la révélation et ignorer volontairement ce qui est plus profond que cela. Nous devons en effet avancer dans l'acquisition de l'instruction divine, mais nous devons rester sur la voie pour suivre la direction de Dieu.

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