19. Et le Seigneur a dit (56) à Moïse Certains relient cette phrase à ce qui suit, comme si Dieu avait parlé à son serviteur après que la permission de revenir lui avait été donnée par son beau-père; mais mon opinion est plutôt que ce qui avait été auparavant omis est ici inséré hors de sa place. Une telle répétition est fréquente dans les Écritures. (57) Moïse ajoute donc à ce qu'il avait déjà dit que la peur du danger avait été supprimée, puisque Dieu avait témoigné que le souvenir de son meurtre l'Egyptien avait cessé. Car cela aurait été une pierre d'achoppement au tout début, si Moïse avait supposé que cette accusation l'aurait rencontré; non pas parce que sa conscience l'a frappé devant Dieu, mais parce qu'il aurait été rejeté par les jugements pervers des hommes. C'est pourquoi, sur ce point aussi, Dieu pourvoit contre sa peur, l'assurant que les ennemis qui avaient comploté contre sa vie étaient morts. Et, peut-être, il le remarque particulièrement maintenant, parce qu'en demandant la permission de partir, il pourrait en parler en toute sécurité; car il est probable que Jéthro, avant d'épouser sa fille avec un étranger inconnu, avait réclamé la cause de son exil; puisqu'il était facile de conjecturer par son errance dans le désert, qu'il avait été expulsé de son pays. Ayant alors avoué qu'il avait fui la colère du roi, il dit maintenant qu'il est rappelé par la révélation divine, et qu'un bon retour lui est promis. Il n'est pas non plus coupable de mensonge; car, entre autres choses, Dieu lui avait promis qu'aucun danger ne l'attendait de ses anciens ennemis.

Continue après la publicité
Continue après la publicité