11. Écoutez-moi . Bien qu'Ephron ait insisté pour donner gratuitement le champ à Abraham, le saint homme adhère à son dessein et l'oblige enfin, par ses supplications, à vendre le champ. Ephron, en s'excusant, dit que le prix était trop petit pour qu'Abraham insiste pour donner; pourtant il l'évalue à quatre cents shekels. Or, puisque Josèphe dit que le sicle du sanctuaire valait quatre drachmes attiques, s'il parle de ceux-ci, nous déduisons du calcul de Budée que le prix du champ était d'environ deux cent cinquante livres de monnaie française; si nous comprenons le shekel commun, ce sera la moitié de ce montant. Abraham n'était pas si scrupuleux mais qu'il aurait reçu un plus grand cadeau, s'il n'y avait pas eu une raison suffisante pour l'en empêcher. Le roi d'Égypte et le roi de Guérar lui avaient offert des cadeaux considérables, mais il observa cette règle; qu'il ne recevrait ni tous les choses , ni tous les lieux , ni de tous personnes . Et j'ai récemment expliqué, qu'il a acheté le champ, afin de ne pas posséder un pied de terre, par le don de n'importe quel homme.

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