21. Et l'homme, se posant des questions sur elle, tint la paix . Cette émerveillement du serviteur d’Abraham montre qu’il avait un doute dans son esprit. Il se demande silencieusement en lui-même si Dieu rendrait son voyage prospère. N'a-t-il donc pas confiance dans cette direction divine, dont il avait reçu le signe ou le gage? Je réponds que la foi n'est jamais aussi absolument parfaite chez les saints qu'elle empêche l'apparition de nombreux doutes. Il n'y a donc pas d'absurdité à supposer que le serviteur d'Abraham, bien que s'engageant généralement à la providence de Dieu, vacille et s'agite, au milieu d'une multiplicité de pensées contradictoires. Encore une fois, la foi, bien qu'elle apaise et calme les esprits des pieux, pour qu'ils attendent patiemment Dieu, ne les exonère pas encore de tout souci; car il est nécessaire que la patience elle-même s'exerce, par une attente anxieuse, jusqu'à ce que le Seigneur accomplisse ce qu'il a promis. Mais si cette hésitation du serviteur d’Abraham n’était pas exempte de faute, dans la mesure où elle découlait d’une infirmité de la foi; il est vétérinaire, pour ce compte, excusable, parce qu'il n'a pas tourné les yeux dans une autre direction, mais a seulement cherché de l'événement une confirmation de sa foi, afin de percevoir Dieu présent avec lui.

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