7. Le Seigneur Dieu des cieux . Par un double argument, Abraham en déduit que ce qu'il délibère concernant le mariage de son fils aura, par la grâce de Dieu, une issue prospère. Premièrement, parce que Dieu ne l'avait pas conduit en vain de son propre pays dans un pays étranger; et deuxièmement, parce que Dieu n'avait pas faussement promis de donner le pays dans lequel il habitait comme étranger, à sa postérité. Il pouvait aussi avec convenance être sûr que son dessein réussirait, parce qu'il ne l'avait entrepris que par l'autorité, et, pour ainsi dire, sous les auspices de Dieu; car c'était sa considération exclusive pour Dieu qui détournait son esprit des filles de Canaan. On peut cependant penser qu'il a déduit sans raison que Dieu donnerait à son fils une femme de ce pays et de la parenté auxquels il avait lui-même fait ses adieux. Mais alors qu'il n'avait laissé ses proches que sur l'ordre divin, il espère que Dieu inclinera leurs esprits à lui être propice et favorable. En attendant, il conclut, d'après les bontés passées de Dieu, que sa main ne lui manquerait pas dans l'affaire actuelle; comme s'il disait: «Moi qui, sur l'ordre de Dieu, j'ai quitté mon pays, et j'ai expérimenté son aide continue dans mon pèlerinage, ne doute pas qu'il sera aussi le guide de ton chemin, car il repose sur son promets que je t'impose cette injonction. Il décrit ensuite le mode d’octroi de l’aide; à savoir, que Dieu enverrait son ange, car il savait que Dieu aide ses serviteurs par le ministère des anges, dont il avait déjà reçu de nombreuses preuves. En appelant Dieu le Dieu du ciel, il célèbre cette puissance divine qui était le fondement de sa confiance.

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