12. Et ses frères sont allés . Avant que Moïse ne traite de l'horrible dessein du fratricide, il décrit le voyage de Joseph et amplifie, par de nombreuses circonstances, l'atrocité du crime. Leur frère les aborde dans l'accomplissement d'un devoir, pour faire une enquête fraternelle sur leur état. Il vient sur ordre de son père; et y obéit sans hésitation, comme il ressort de sa réponse. Il les fouille anxieusement; et bien qu'ils aient changé de place, il n'épargne ni travail ni peine jusqu'à ce qu'il les trouve. Leur cruauté était donc quelque chose de plus que de la folie, puisqu'ils ne rechignaient pas avec horreur à provoquer la mort d'un frère si pieux et si humain. Nous voyons maintenant que Moïse ne raconte pas, sans but, qu'un homme a rencontré Joseph dans ses pérégrinations et lui a dit que ses frères étaient partis pour Dothan. Car le plus grand était sa diligence dans sa poursuite infatigable, d'autant moins excusables étaient ceux par qui une récompense si indigne était remboursée.

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