18. Ils sont venus le voir la deuxième année . Moïse ne compte pas la deuxième année à partir de la date de la famine, mais à partir du moment où l'argent avait échoué. Mais comme ils savaient, de l'oracle, que la fin de la pénurie approchait, ils voulaient non seulement que le maïs leur soit donné pour la nourriture, mais aussi pour les semences. D'où il paraît qu'ils étaient devenus sages trop tard, et avaient négligé l'avertissement utile de Dieu, au moment où ils auraient dû prévoir l'avenir. De plus, lorsqu'ils déclarent que leur argent et leur bétail ont échoué, ils le font, non dans le but de discuter avec Joseph, comme s'ils avaient été injustement privés de ces choses par lui; mais dans le but de montrer que la seule chose qui leur restait était d'acheter de la nourriture et des semences au prix de leurs terres, et qu'ils ne pourraient autrement être préservés, à moins que Joseph n'entre dans ce pacte. Car il eût été impudence de n'offrir ni prix ni compensation. Ils commencent par dire qu'ils n'avaient rien sous la main et que, par conséquent, leur vie serait perdue, à moins que Joseph ne veuille acheter leurs terres; et pour exciter sa compassion, ils demandent à nouveau, pourquoi il les laisserait mourir, et leur terre même périr? Car c'est la mort de la terre, quand sa culture est négligée, et quand, étant réduite à un désert, elle ne peut plus rien apporter.

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