32. Mais appel au souvenir, etc. Afin de les stimuler, et de les réveiller leur empressement à aller de l'avant, il leur rappelle les preuves de piété qu'ils avaient manifestées auparavant; car c'est une chose honteuse de bien commencer et de s'évanouir au milieu de notre course, et encore plus honteux de rétrograder après avoir fait de grands progrès. Le souvenir alors de la guerre passée, s'il avait été mené fidèlement et diligemment sous la bannière du Christ, nous est enfin utile, non comme prétexte à la paresse, comme si nous avions déjà servi notre temps, mais pour nous rendre plus actif pour terminer la partie restante de notre cours. Car le Christ ne nous a pas enrôlés à cette condition, que nous devrions après quelques années demander une décharge comme des soldats qui ont purgé leur temps, mais que nous devons poursuivre notre guerre jusqu'au bout.

Il renforce encore son exhortation en disant qu'ils avaient déjà accompli de grands exploits à une époque où ils étaient encore de nouvelles recrues: plus ils auraient honte, s'ils s'évanouissaient maintenant après avoir été longtemps éprouvés; car le mot éclairé doit être limité au moment où ils se sont enrôlés pour la première fois sous Christ, comme s'il avait dit: «Dès que vous avez été initiés à la foi du Christ, vous avez subi des épreuves dures et ardues; maintenant la pratique aurait dû vous rendre plus fort, pour devenir plus courageux. Mais il leur rappelle en même temps que c’est par la faveur de Dieu qu’ils ont cru, et non par leur propre force; ils étaient illuminés lorsqu'ils étaient plongés dans les ténèbres et sans yeux pour voir, sauf que la lumière d'en haut avait brillé sur eux. Chaque fois qu'alors ces choses que nous avons faites ou souffertes pour Christ nous viennent à l'esprit, qu'elles soient pour nous autant d'aiguillons pour nous pousser vers des réalisations plus élevées. (191)

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