23. Par la foi Moïse, etc. Il y en a eu d'autres, et ces païens, qui sans crainte de Dieu, mais seulement du désir de propager une progéniture, préservé leurs propres enfants au péril de la vie; mais l'apôtre montre que les parents de Moïse ont été intronisés pour le sauver pour une autre raison, même pour cela, - que comme Dieu leur avait promis, sous leur oppression, qu'il viendrait un certain temps un libérateur, ils se sont appuyés avec confiance sur cette promesse. , et a préféré la sécurité de l'enfant à la leur.

Mais il semble dire ce qui est contraire au caractère de la foi, quand il dit qu'ils ont été incités à le faire par la beauté de l'enfant; car nous savons que Jessé a été réprimandé, quand il a amené ses fils à Samuel, car chacun excellait en apparence personnelle; et sans doute Dieu ne voudrait pas que nous considérions ce qui est extérieurement attirant. A cela, je réponds que les parents de Moïse n'étaient pas charmés par la beauté, pour être poussés par la pitié à le sauver, comme c'est souvent le cas chez les hommes; mais qu'il y avait quelque marque, pour ainsi dire, d'excellence future imprimée sur l'enfant, qui promettait quelque chose d'extraordinaire. Il n'y a donc aucun doute que par son apparence même ils furent inspirés par l'espoir d'une délivrance prochaine; car ils considéraient que l'enfant était destiné à l'accomplissement de grandes choses.

De plus, cela aurait dû avoir un grand poids auprès des Juifs, d'entendre que Moïse, le ministre de leur rédemption, avait été d'une manière extraordinaire sauvé de la mort par la foi. Il faut cependant remarquer que la foi ici louée était très faible; car après avoir ignoré la crainte de la mort, ils auraient dû élever Moïse; au lieu de le faire, ils l'ont exposé. Il est donc évident que leur foi en peu de temps a non seulement vacillé, mais a complètement échoué; au moins ils ont négligé leur devoir lorsqu'ils ont jeté l'enfant sur la rive du fleuve. Mais il nous faut être plus encouragés quand nous entendons que leur foi, bien que faible, était pourtant si approuvée par Dieu qu'elle assurait cette vie à Moïse, dont dépendait la délivrance de l'Église.

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