18. Car il y a vraiment une annulation, ou abrogation, etc. Comme le discours de l'apôtre dépend de cette charnière, que la Loi et le sacerdoce avaient pris fin, il explique la raison pour laquelle elle aurait dû être abolie, même parce qu'elle était faible et non rentable. Et il parle ainsi en référence aux cérémonies, qui n'avaient rien de substantiel en elles, ni en elles-mêmes quelque chose de disponible pour le salut; car la promesse de faveur qui leur était annexée, et ce que Moïse témoigne partout, que Dieu serait pacifié par des sacrifices et que les péchés seraient expiés, n'appartenait pas proprement aux sacrifices, mais leur était seulement fortuite. Car, comme tous les types avaient une référence au Christ, de lui ils tiraient toute leur vertu et leur effet; non, d'eux-mêmes ils n'ont servi à rien ou n'ont rien fait; mais toute leur efficacité dépendait du Christ seul

Mais comme les Juifs les érigent bêtement en opposition au Christ, l'Apôtre, se référant à cette notion, montre la différence entre ces choses et Christ. Car dès qu'ils sont séparés du Christ, il ne reste en eux que la faiblesse dont il parle; en un mot, il n'y a aucun avantage à trouver dans les anciennes cérémonies, sauf en ce qui concerne le Christ; car de cette manière, ils ont tellement fait connaître aux Juifs la grâce de Dieu, qu’ils les ont en quelque sorte gardés dans l’attente. Souvenons-nous donc que la Loi est inutile, lorsqu'elle est séparée du Christ. Et il confirme également la même vérité en l'appelant le commandement qui précède; car c'est un dicton bien connu et courant que les anciennes lois sont abrogées par les secondes. La loi avait été promulguée bien avant David; mais il était en possession de son royaume lorsqu'il proclama cette prophétie concernant la nomination d'un nouveau prêtre; cette nouvelle loi annule alors la première.

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