5. Et maintenant je vais vers celui qui m'a envoyé. Par une très excellente consolation, il apaise le chagrin qu'ils pourraient ressentir à cause de son départ, et cela était très nécessaire. Ceux qui avaient jusque-là été autorisés à rester à leur aise ont été appelés à des batailles sévères et ardues pour l'avenir. Que serait-il donc devenu d'eux s'ils n'avaient pas su que Christ était au ciel, en tant que gardien de leur salut? Pour aller vers le Père n'est rien d'autre que d'être reçu dans la gloire céleste, afin de posséder la plus haute autorité. Ceci leur est donc présenté comme un réconfort et un remède à la douleur, que, bien que Christ soit absent d'eux dans le corps, il s'assiéra à la droite du Père pour protéger les croyants par sa puissance.

Ici le Christ réprouve les apôtres pour deux fautes; d'abord, qu'ils étaient trop attachés à la présence visible de sa chair; et, deuxièmement, que, quand cela avait été enlevé, ils ont été saisis de chagrin et n'ont pas levé les yeux vers une région plus élevée. La même chose nous arrive; car nous tenons toujours le Christ lié par nos sens, et puis, s'il ne nous apparaît pas selon: à notre désir, nous nous inventons un terrain de désespoir.

Et aucun de vous ne me demande, où vas-tu? Il peut sembler être une accusation sans fondement contre les apôtres, car ils n'ont pas demandé si leur maître allait ; car ils l'avaient jadis interrogé sur ce sujet avec beaucoup de sérieux. Mais la réponse est simple. Lorsqu'ils s'enquièrent, ils n'élevèrent pas leur esprit à la confiance, et c'était le principal devoir qu'ils devaient accomplir. Le sens est donc que dès que vous apprenez mon départ, vous vous inquiétez et vous ne considérez pas où je vais , ni dans quel but je m'en vais . »

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