Aucun de vous ne me demande où vas-tu ? Saint Pierre avait posé cette question, chap. xiii. 36. et Thomas, chap. xiv. 5. Le sens, alors, des paroles du Christ ici, semble être, que vous ayant dit, je vais vous quitter, et aussi aller à celui qui m'a envoyé, vous ne demandez pas, dit saint Cyrille, d'être pleinement et bien informé à ce sujet. (Witham) --- Vous vous laissez envahir entièrement par le chagrin ; et aucun de vous ne me demande où je vais.

Vous considérez mon départ comme une séparation éternelle entre nous, et prenez congé de moi, comme si nous ne devions plus jamais nous revoir. Mais soyez persuadé ; mon absence ne sera que de courte durée ; et cette absence sera honorable et glorieuse pour moi, et extrêmement avantageuse pour vous. Si vous en étiez bien persuadé, vous demanderiez combien de temps je serais absent et où j'allais ; comme un ami en train de se séparer, a toujours l'habitude d'en demander à un autre. Mais vous ne faites que torturer vos esprits avec la douleur et le chagrin que vous devrez subir à ma perte. (Ménochius, Tirinus, etc.)

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