10. Et tout ce qui est à moi est à toi. L'objet de la clause précédente est de montrer que le Père l'écoutera assurément. «Je ne plaide pas avec toi pour tout sauf ceux que tu reconnais être à toi, car je n'ai rien séparé de toi, et par conséquent Je ne rencontrerai pas de refus. Dans la deuxième clause, et à toi sont à moi, il montre qu'il a de bonnes raisons de se soucier des élus; car ils sont son parce qu'ils sont son Père. Toutes ces choses sont dites pour la confirmation de notre foi. Nous ne devons pas chercher le salut ailleurs qu'en Christ. Mais nous ne serons pas satisfaits d'avoir Christ, si nous ne savons pas que nous possédons Dieu en lui. Nous devons donc croire qu'il existe une telle unité entre le Père et le Fils qui rend impossible qu'ils aient quelque chose de séparé l'un de l'autre.

Et je suis glorifié en eux. Ceci est lié à la deuxième clause du verset, et les tiens sont à moi; car il s'ensuit qu'il est raisonnable que lui, pour sa part, promeuve leur salut; et c'est un très excellent témoignage pour confirmer notre foi, que le Christ ne cessera jamais de prendre soin de notre salut, puisqu'il est glorifié en nous.

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