13. Et ces choses que je parle dans le monde. Ici, le Christ montre que la raison pour laquelle il était si sincère à prier pour ses disciples n'était pas qu'il était inquiet de leur condition future, mais plutôt pour leur apporter un remède à leur anxiété. Nous savons à quel point nos esprits sont enclins à rechercher des aides extérieures; et si ceux-ci se présentent, nous les saisissons avec empressement, et ne nous laissons pas facilement arracher à eux. Le Christ prie donc son Père en présence de ses disciples, non pas parce qu'il avait besoin de paroles, mais pour dissiper tout doute. Je parle dans le monde, dit-il; c'est-à-dire à leur écoute ou, en leur présence, (120) pour que leur esprit soit calme; car leur salut n'était déjà pas en danger, ayant été placé par le Christ entre les mains de Dieu.

Afin qu'ils aient ma joie exaucée. Il l'appelle SA joie, car il fallait que les disciples l'obtiennent de lui; ou, si vous choisissez de l'exprimer plus brièvement, il l'appelle son, parce qu'il en est l'auteur, la cause et le gage; car en nous il n'y a rien d'autre que l'alarme et l'inquiétude, mais en Christ seul il y a la paix et la joie.

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