47. Celui qui est de Dieu. Comme il a le droit de tenir cela pour acquis, qu'il est l'ambassadeur du Père céleste et qu'il s'acquitte fidèlement de la fonction qui lui a été confiée, il suscite une plus grande indignation contre leur; car leur impiété n'était plus cachée, puisqu'ils étaient si obstinés à rejeter la parole de Dieu. Il avait montré qu'ils ne pouvaient pas présenter quelque chose qu'il n'avait pas enseigné comme de la bouche de Dieu. Il conclut donc qu'ils n'ont rien de commun avec Dieu, car ils n'entendent pas les paroles de Dieu; (242) et, sans rien dire sur lui-même, il les accuse d'être en guerre avec Dieu. D'ailleurs, ce passage nous enseigne qu'il n'y a pas de signe plus évident d'un esprit réprouvé que lorsque l'on ne peut pas supporter la doctrine du Christ, même si, à d'autres égards, elle brillait d'une sainteté angélique; comme, au contraire, si nous embrassons joyeusement cette doctrine, nous avons ce que l'on peut appeler un sceau visible de notre élection. Car celui qui a la parole jouit de Dieu lui-même; mais celui qui la rejette s'exclut de la justice et de la vie. C'est pourquoi il n'y a rien que nous devrions craindre autant que de tomber sous cette terrible sentence.

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