48. Ne dit-on pas bien? Ils montrent de plus en plus à quel point ils sont stupéfaits par Satan; car, bien qu'ils soient pleinement convaincus, ils sont néanmoins enragés et n'ont pas honte de montrer qu'ils sont absolument désespérés. (243) D'ailleurs, bien qu'ils apportent un double reproche au Christ, ils ne veulent rien faire de plus que de dire en quelques mots, qu'il est un détestable l'homme, et qu'il est animé par un esprit méchant. Les Juifs estimaient que les Samaritains étaient des apostats et des corrupteurs de la Loi; et donc, chaque fois qu'ils voulaient frapper un homme d'infamie, ils l'appelaient un Samaritain. N'ayant donc aucun crime plus odieux à reprocher au Christ, ils saisissent au hasard et sans jugement cette vulgaire raillerie. Pour l'exprimer en quelques mots, nous voyons qu'avec effronterie ils le maudissent, comme les hommes ont coutume de le faire quand, furieux comme des chiens enragés, ils ne trouvent rien à dire.

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