Il procède à son imprécation, il souhaite alors qu’un cri soit entendu des maisons, comme s’il avait dit: «Qu'il n’y ait pas de refuge pour eux quand leur calamité arrivera:» Car sa propre maison est à chacun sa place de sécurité dans un état désordonné des choses. Le Prophète a alors souhaité qu'ils soient tués par leurs ennemis même lorsqu'ils étaient cachés dans leurs maisons; car il ressort du verset précédent qu'il voulait dire massacre. Car pourquoi un cri serait-il, si ce n'est à cause des ennemis qui se sont introduits contre eux et qui se sont déchaînés contre eux, alors qu'eux, ne pouvant défendre leur vie, étaient poussés à des lamentations et à des hurlements? Qu'un cri puis se fasse entendre de leurs maisons, quand vous leur faites venir soudain une armée ; et il ajoute: Car ils ont creusé une fosse pour me prendre

Le Prophète semble en effet ici être le défenseur de sa propre cause: mais il n'y a pas de doute, mais qu'en dehors de tout ce qui est personnel, il détestait l'impiété de ceux dont il parle, parce qu'ils l'ont insidieusement assailli, alors qu'il faisait le œuvre de Dieu. Car le Prophète n'a ni semé ni récolté pour lui-même, mais seulement travaillé pour obéir à Dieu. Quand donc ils l'ont habilement assailli et contourné, qu'était-ce que de mener ouvertement la guerre avec Dieu? Souvenons-nous donc que le Prophète ne se plaint pas ici des troubles qu'il a subis, ou des blessures, mais qu'il plaide seulement une cause publique; car ces hommes impies le traitaient perfidement, alors qu'il ne faisait rien d'autre que dépenser son travail pour Dieu, et même pour leur salut. Enfin il ajoute -

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