Dieu fait ici le serment qu'il avait résolu de punir Jeconiah, qui était aussi appelé Jehoiachim. Et il dit: que bien qu'il soit assis sur le trône de David, il serait encore un misérable exilé. Nous avons, en effet, vu ailleurs, que les Juifs étaient si fascinés qu'ils pensaient que Dieu leur était lié; et en même temps ils se sont accordés toute liberté dans le péché, sous prétexte que Dieu avait promis que le royaume de David resterait aussi longtemps que le soleil et la lune continueraient dans les cieux, (Psaume 89:37) mais ils ne considéraient pas qu'il y avait un pacte mutuel dans l'alliance de Dieu; car il exigeait d'eux qu'ils soient fidèles de leur part; ils ne considéraient pas non plus que beaucoup étaient les enfants d'Abraham selon la chair, qui n'étaient pas ses enfants légitimes devant Dieu. Quant au roi lui-même, il n’a jamais pensé qu’il était possible qu’il soit conduit à l’exil, car il était le successeur de David et ordonné par Dieu.

C'est donc la raison pour laquelle Dieu déclare maintenant, Même si ce Coniah était comme une bague d'étanchéité sur mon doigt, je le retirerais encore de là Cependant exalté puis était Jeconiah, Dieu montre que sa dignité ne serait que pour un temps, et disparaîtrait bientôt; car il serait enfin poussé de son trône, et sa condition a complètement changé. Le mot Coniah est, sans aucun doute, sous une forme mutilée, à la place de Jojakin. Le Prophète l'appelle alors Coniah par mépris, comme s'il ne le croyait pas digne du nom complet, mais l'exprime en deux au lieu de quatre syllabes. Ainsi, le Prophète, bien que Jeconiah fût alors le roi, l'appelle pourtant Coniah. (65)

Or, ce passage nous enseigne que nous ne devons pas être fiers des faveurs de Dieu, au point d'oublier ce que nous sommes, mais de nous souvenir toujours que nous dépendons de lui, et que nous devons le prier avec diligence à chaque fois; car la sécurité engendre le mépris; d'où il est; que Dieu nous dépouille des ornements dont nous avons été revêtus; et c'est une juste récompense pour notre ingratitude. Que tous ceux qui excellent les autres sachent que ce qui a été donné peut à tout moment être enlevé, à moins que la bonne conscience ne soit pour ainsi dire la garde de préserver les dons et les bienfaits de Dieu, afin qu’ils ne puissent à aucun moment tomber ou disparaître. être perdu. Ça suit -

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