Nous voyons que le Prophète n'apporte rien de nouveau, mais n'anime que les Juifs avec confiance quant à leur délivrance et leur retour. Il emploie encore une autre similitude, même que Dieu ferait à nouveau semer Judeah dans le pays, afin de produire une augmentation des hommes, et aussi du bétail, et de tous types d'animaux. Nous avons dit que la terre devait être pour un temps morne et abandonnée. Alors que Dieu a ainsi condamné pour ainsi dire la terre, afin que tous la considèrent comme abandonnée à la désolation et à la solitude, le Prophète dit que Dieu la ferait habiter à nouveau par les hommes et les bêtes.

Mais la similitude expose encore plus pleinement la faveur de Dieu. Il faut comprendre un contraste entre une terre cultivée et une terre déserte. C'est comme si l'on devait dire: «Ils sèmeront et moissonneront sur des montagnes, où le blé n'a jamais été, où une charrue n'a jamais été vue.» Si quelqu'un alors promettait un semis et une récolte dans un pays désertique, ce serait une chose nouvelle et on pourrait à peine le croire. Même ainsi, le Prophète dit maintenant: Je vais semer, etc., comme s'il disait: «La terre sera en effet pour un temps maudite, de sorte qu'elle ne soutiendra ni les hommes ni les bêtes; mais il sera semé à nouveau. Je vais le semer, dit-il, avec la semence à la fois des hommes et des animaux: et il rencontre ainsi une question, qui aurait pu être posée: «Comment se fait-il que la terre soit à nouveau habitée, puisqu'elle est maintenant déserte par ses habitants?» même parce que Dieu le sèmera . Ainsi, le Prophète répond à la question. Mais en même temps, il exalte la faveur de Dieu, comme s'il avait dit, qu'il n'y aurait pas d'autre remède à la stérilité de la terre, jusqu'à ce que Dieu la cultive lui-même et y répande des graines: ce qui revient à dire dire que la restauration de la terre ne serait pas l'œuvre de l'industrie ou du pouvoir humain, mais de la merveilleuse puissance de Dieu. (49) Il suit, -

Que je semerai, comme pour la maison d'Israël et la maison de Juda,
La semence de l'homme et la semence de la bête.

Je prends את comme préposition, ce qui est souvent le cas. - Éd.

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