On retrouve ici les mêmes mots que précédemment, Mettez maintenant les vieux lambeaux, traînés ou déchirés et pourris, (111) sous les fosses de tes mains sous les cordons. C'est une mauvaise façon de parler en latin, mais pas en hébreu. Ensuite, c'est: "Mettez-les sous vos aisselles sous les cordons." Cela devait être fait, de peur que le Prophète ne soit blessé; car il devait être tiré par les cordes, et il était fixé dans la boue: et cela n'aurait pas pu se faire sans lacérer sa peau et se blesser aux aisselles, car cette partie, nous le savons, est tendre. Puis Ebedmelech a ordonné au Prophète de prendre ces vieux lambeaux et de les mettre sous les cordes, afin qu'il puisse être tiré par les hommes avec le moins de blessures. C'était le conseil d'Ebedmeleeh, et Jérémie fit ce qu'il lui avait demandé.

Dieu délivra ainsi son prophète d'une manière merveilleuse de la mort: mais nous voyons donc combien sa condition était misérable; car le Prophète n'aurait pu s'échapper autrement qu'en utilisant ces lambeaux usés et pourris et en se faisant tirer par des cordes. Il ne fait aucun doute qu'il avait pensé à la difficulté; car il était là depuis quelque temps; et il n'était pas si fort qu'il pouvait se fier à ses propres bras, et il savait que ses mains n'étaient pas assez fortes pour tenir fermement les cordes. Mais il se soucie sans doute de Dieu et de sa providence. Bien qu'alors il ne nous dise que brièvement qu'il a fait ce qu'on lui avait demandé, il nous a encore laissé réfléchir à la confiance qu'il avait, quand il a immédiatement obéi et n'a pas refusé ce qu'il aurait pu craindre à juste titre, qu'il était faible et faible; il ne savait pas non plus si ses mains étaient assez fortes pour tenir les cordes, ni comment les cordes devaient être appliquées sur ses épaules. Il fit donc ce qu'Ebedmelech lui avait dit, car il savait que le conseil venait de Dieu. Il suit ensuite -

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