Ici, il s'explique plus clairement, sans la métaphore qu'il avait utilisée. Il n'utilise plus la similitude du vent lorsqu'il déclare qu'il enverrait des fanners En même temps certains prennent זארים, zarim, dans le sens des extraterrestres, qui la banniraient; mais ce serait dur. Je ne doute donc pas que le Prophète fasse allusion au vent mentionné précédemment. Il ne poursuit en effet pas cette métaphore; mais pourtant ce qu'il dit y correspond. Au lieu du vent, il mentionne maintenant les agriculteurs ou les vanneurs; mais cela ne peut être compris que des ennemis. Une explication plus claire se trouve encore dans le mot vide, après avoir dit que les Perses et les Mèdes fan ou winnow Babylon. Il la compare, sans aucun doute, à l'ivraie. De même que l'ivraie, lorsqu'elle est ventilée, tombe sur le sol, ainsi il dit qu'une chose similaire arriverait aux Babyloniens.

Mais il ajoute: Et fera vider son pays, c'est-à-dire le pays de Babylone. Il dit que tout le pays serait tellement pillé, qu'il ne restera plus rien. Et il confirme cette déclaration, parce qu'ils seront, dit-il, autour d'elle. Par cette expression, il laisse entendre qu'il n'y aurait pas d'échappatoire pour les Chaldéens.

Il arrive souvent que les hommes fuient furtivement, pressés par leurs ennemis; car si les ennemis peuvent regarder tous les passages, ils ne découvrent souvent pas toutes les cachettes. Mais le Prophète dit que leurs ennemis les entoureraient ainsi, que les Chaldéens ne pourraient pas emporter avec eux tout ce qu’ils pourraient sauver des mains de leurs ennemis. Il ajoute, au jour du mal. Par cette phrase, il laisse entendre à nouveau que les Chaldéens étaient déjà dévoués par Dieu à la destruction. C'est donc la même chose que s'il avait dit, que dès que ses ennemis seraient arrivés, ce serait fini avec Babylone et toute la nation, - comment? car ce serait le jour de sa ruine totale. Ça suit, -

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