Nous voyons ici, d’une part, quel courage avait le Prophète, qui a osé commander le messager du roi; car, bien que Seraja fût un homme doux, pour se soumettre, Jérémie s'exposa cependant au danger; car il aurait pu être timide, bien qu'il ne fût ni fier ni arrogant; et ainsi, comme les hommes ont l'habitude de faire lorsqu'ils sont terrifiés, il aurait pu renvoyer au roi ce qu'il avait entendu du Prophète. Puis Jérémie fit ce que nous lisons ici, non sans danger; et de là apparaît sa fermeté. On voit alors qu'il était doté d'un esprit de courage invincible, pour s'acquitter librement et intrépidement de sa charge.

D'autre part, nous devons observer non seulement la douceur de Seraiah, mais aussi sa piété, ainsi que sa modestie; car à moins d'avoir en lui un principe de religion fort, il aurait pu invoquer des raisons plausibles de refuser. Comme il était donc si soumis et ne craignait aucun danger, il est évident que la véritable crainte de Dieu était vigoureuse dans son âme.

Et ces choses doivent être soigneusement notées; car qui de nos princes cornfly peut être trouvé en ce jour qui fermera les yeux sur tous les dangers, et ignorera résolument tous les événements défavorables, quand Dieu et ses serviteurs doivent être obéis? Et puis nous voyons combien sont pusillanimes ceux qui prétendent être les ambassadeurs de Dieu et se réclament du nom de pasteurs. De même que les maîtres n'osent donc pas s'acquitter fidèlement de leur fonction, de même, d'un autre côté, les princes de la cour sont tellement dévoués à eux-mêmes et à leur propre prudence, qu'ils ne veulent pas entreprendre des tâches impopulaires. C'est pourquoi ce passage, avec toutes ses circonstances, doit être soigneusement noté.

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