Jérémie, alors, a écrit dans un livre tout le mal qui allait venir sur Babylone, même tous ces mots, (il se réfère aux prophéties que nous avons vues;) et Jérémie a dit à Seraiah, (112) etc . Ici la hardiesse de Jérémie se fait sentir, qu'il a hésité à ne pas ordonner à Seraiah de lire ce livre quand il est venu à Babylone et l'a vu. Le voir, n'est pas mentionné ici sans raison, car la splendeur de cette ville aurait pu étonner Seraiah. Alors le Prophète ici rencontre de façon saisonnière la difficulté, et lui ordonne de ne pas tenir compte de la hauteur des murs et des tours; et que, de toute façon Babylone pouvait éblouir les yeux des autres, mais il devait regarder en bas, comme d'en haut, toute cette splendeur et cette fierté: Quand vous entrez le ville, et je l'ai vu, puis lisez ce livre Le verbe קרא , kora, signifie appeler, proclamer et aussi lire. Alors Seraiah a dû lire ce livre par lui-même; je ne doute pas non plus que les mots doivent être ainsi compris, comme nous le verrons. Il n'était pas alors nécessaire pour Seraiah d'avoir une chaire, ou d'une manière publique de lire le livre à un peuple assemblé; mais il suffisait de le lire en privé tout seul, sans aucun témoin; et cela peut être recueilli à partir du contexte.

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