Il s'ensuit: Et les enfants de Juda et les enfants de Jérusalem vous ont vendu aux enfants des Grecs (14 ) . Il y a ici une autre plainte soumise, - que les Syriens et Sidoniens avaient été sacrilèges envers Dieu, qu'ils avaient cruellement traité le peuple affligé de Dieu. Dans le dernier verset, Dieu invoqua contre les Syriens et les Sidoniens pour avoir prostitué à leurs idoles l'or et l'argent volés; il revient maintenant aux Juifs eux-mêmes, qui, dit-il, avaient été vendus aux enfants des Grecs; c'est-à-dire aux gens au-delà de la mer: car, comme Javan est passé en Europe, il inclut sous ce nom les nations au-delà de la mer. Et il dit qu'ils ont vendu les Juifs aux Grecs pour qu'ils puissent les éloigner de leurs propres frontières, afin qu'il n'y ait aucun espoir de retour. Ici, la cruauté des Syriens et des Sidoniens devient plus évidente; car ils ont pris soin de chasser ces misérables au loin, afin qu'aucun retour dans leur pays ne leur soit ouvert, mais qu'ils fussent entièrement expatriés.

Nous percevons maintenant ce que le Prophète avait en vue: il avait l'intention que les fidèles, bien que foulés aux pieds par les nations, aient cependant apaisé leur chagrin par quelque consolation, et sache qu'ils n'étaient pas négligés par Dieu; et que bien qu'il connût leurs maux pendant un certain temps, il serait pourtant leur défenseur, et se battrait pour eux comme pour son propre héritage, parce qu'ils avaient été si injustement traités. Il ajoute ensuite -

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