18. Et cela s'est produit quand elle est venue vers lui, etc. que la demoiselle Acsa était d'excellente morale et bien élevée, car le mariage avec elle avait été présenté comme la récompense spéciale (149) de la victoire, mais une cupidité perverse de sa part est ici révélée. Elle savait que par la loi divine les femmes étaient spécialement exclues des terres héréditaires, mais elle en convoite néanmoins la possession et stimule son mari par une injuste expostulation. De cette manière, les épouses ambitieuses et avides cessent de ne pas molester leurs maris jusqu'à ce qu'elles les forcent à oublier la honte, la modestie et l'équité. Car si l'avarice des hommes est également insatiable, les femmes sont susceptibles d'être beaucoup plus précipitées. Plus les maris doivent être prudents pour ne pas être enflammés en quelque sorte par le souffle de conseils si importuns. (150)

Mais une plus grande intempérance se manifeste lorsqu'elle acquiert une audace supplémentaire de la facilité de son mari et de l'indulgence de son père. Non contente du terrain qui lui est donné, elle réclame pour elle-même un quartier bien arrosé. Et c'est ainsi que lorsqu'une personne a une fois dépassé les limites de la rectitude et de l'honnêteté, la faute est immédiatement suivie d'impudence. De plus, son père, en ne lui refusant rien, témoigne de sa singulière affection pour elle. Mais il ne s'ensuit donc pas que la mauvaise soif de gain qui aveugle l'esprit et pervertit le juste jugement soit la moins odieuse. En ce qui concerne la descente d’Acsa de l’âne, certains interprètes l’attribuent à la dissimulation et à l’artisanat, comme si elle prétendait ne pas pouvoir retenir son siège après le chagrin. De cette manière, sa descente ou sa descente est une indication de criminalité et de caractère défectueux. Il est cependant plus simple de supposer qu’elle s’est mise aux pieds de son père en vue de l’accrocher en suppliant. Quoi qu'il en soit, par son art et ses flatteries, elle obtint son consentement et diminua jusqu'à présent la part de ses frères. (151)

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