1. Désormais, Jéricho était étroitement fermé, etc. On dit que Jéricho se taisait, parce que les portes n'étaient pas ouvertes: comme en temps de guerre, les villes sont gardées avec plus de soin que d'habitude. On ajoute, pour souligner, qu’ils étaient scellés, ou enfermés, (63) comme si on disait que les habitants étaient attentifs à regarder, pour ne pas être pris par surprise. Par conséquent, comme il ne pouvait pas être pris par stratagème, le seul espoir de le prendre était par la force ouverte. Cela tend à montrer la bonté de Dieu aux enfants d'Israël, qui auraient été épuisés par un siège long et difficile, si aucun substitut n'avait été fourni tôt du ciel. Pendant ce temps, il y avait un danger, de peur d'être forcés dans un coin, ils pourraient être consommés par le besoin et la famine, car il n'y avait aucun moyen d'obtenir de la nourriture et de la provende dans une région hostile. Le Seigneur, par conséquent, afin qu'ils ne puissent pas s'asseoir désespérément devant une ville, les a aidés par un miracle extraordinaire, et leur a ouvert une entrée en jetant les murs, afin qu'ils puissent ensuite avoir une plus grande confiance dans l'attaque d'autres villes.

Nous voyons maintenant le lien entre les deux premiers versets, dans celui dont il est dit, que Jéricho était enfermé, et les enfants d'Israël ainsi empêchés de s'en approcher, tandis que dans l'autre Dieu promet qu'il le prendra pour eux . Il fait cette promesse en vue de les empêcher de se tourmenter avec des pensées anxieuses. En un mot, Dieu, par cette victoire facile au départ, prévient qu'ils ne céderont pas au découragement à l'avenir. Nous percevons en même temps la stupidité des habitants, qui placent leurs murs et leurs portes comme des obstacles à la toute-puissance divine; comme s'il était plus difficile de briser ou de dissoudre quelques barres et poutres que d'assécher le Jourdain.

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