26. Car Joshua n'a pas retiré sa main, etc. Comme en levant la lance qu'il a donnée signe et gage d'espérance pour ainsi dire du ciel, il n'a cessé de garder l'esprit de ses disciples fixés dessus jusqu'à ce qu'ils soient maîtres de la ville. En persévérant ainsi, il prouva suffisamment combien il était éloigné de l'ambition; comment libre de faire quoi que ce soit sur la voie de l'ostentation vaine. Car c'était comme s'il avait démissionné de la charge de chef et transféré toute la louange de la victoire à Dieu. À quel point il était un guerrier intrépide, cela ressort clairement d'autres passages. Il aurait pu maintenant, lui aussi, s'acquitter de son plein gré de ses fonctions militaires, et ainsi faire ce qui était bien mieux adapté pour promouvoir sa réputation et sa gloire. Mais comme si sa main avait été attachée à la lance, il exhorte les soldats à se tourner vers Dieu seul, à qui il résigne le succès de la bataille. En se tenant ainsi à l'écart, il profitait plus que s'il avait dans toutes les directions, et de sa propre main, abattu des tas d'ennemis: en même temps, rester à l'aise était plus louable qu'aucun degré d'agilité n'aurait pu l'être.

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