22. Et Joshua les a appelés, etc. Comme il devait livrer un triste et condamnation sévère, il part du principe que la résolution n'implique aucune injustice, car rien ne serait plus inconvenant que de permettre aux ruses et aux ruses d'être profitables à ceux qui les emploient. Il leur reproche donc d'abord d'avoir conjuré le danger par le mensonge, puis les déclare immédiatement maudits. Par cela je comprends qu'il se rejette le blâme de leur servitude, parce qu'ils ne supportent rien de pire que ce qu'ils ont mérité par leur ruse ou leur perfidie; comme s'il avait dit que le fondement de la condamnation qu'il prononce est en eux-mêmes. Il est difficile, en effet, qu'aucune fin ne soit assignée aux travaux auxquels ils sont condamnés, car cela est impliqué dans les mots, les esclaves ne cesseront jamais d'entre vous: mais il déclare qu'aucune injustice ne leur est faite, comme ils ont été maudits. de leur propre gré ou de leur propre faute. En effet, ils atténuent le délit, en alléguant la nécessité qui les a poussés, et pourtant ils ne refusent pas le châtiment qu'ils reconnaissent justement infligé. Il se peut en effet que, accablés de peur, ils ne refusent rien, non, calmement et avec flatterie (87) acquiescent aux conditions qui leur sont imposées. Car que gagneraient-ils à se disputer? Je n'ai aucun doute, cependant, que, comme ils étaient conscients d'avoir fait du mal et n'avaient aucun moyen de se disculper complètement, ils se considéraient traités de manière très humaine, tant que leur vie était sauvée, (88)

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