1. Et le Seigneur parla à Moïse. Moïse traite ici des accidents par lesquels la pollution est contractée, bien qu'un homme puisse être par nature pur et sain. S'il y en avait qui travaillaient sous des défauts naturels, Moïse leur interdisait d'exercer la fonction sacerdotale; maintenant, si une pollution extrinsèque a pu affecter un prêtre, il lui ordonne de s'abstenir de ses devoirs jusqu'à ce qu'il soit purifié. Il avait déjà ordonné que toute personne impure soit séparée du peuple de peur que sa contagion ne contamine les autres; il peut donc sembler superflu de prescrire aux prêtres ce qui avait été universellement enjoint. Mais comme les hommes placés dans n'importe quelle position d'honneur sont susceptibles d'abuser de la faveur de Dieu comme prétexte pour le péché, de peur que la dignité sacerdotale ne puisse être utilisée pour couvrir l'indulgence ou l'excuse des scandales, il était nécessaire de promulguer une loi expresse, que le les prêtres ne doivent pas plaider leur privilège de manger dans leur impureté des sacrifices que nul autre que le pur ne peut offrir. Et pour que leur sacrilège soit le plus détestable, il dénonce la mort contre quiconque devrait s'immiscer dans les sacrifices de leurs pollutions; car il fallait éveiller par la crainte du châtiment, et pour ainsi dire conduire par la violence à leur devoir ceux qui n’auraient pas été autrement empêchés par un quelconque sentiment religieux de rendre le service de Dieu méprisable. Il énumère ensuite les types particuliers de pollution dont nous avons déjà parlé. D'où il apparaît que les prêtres ont été mis en discipline par cette loi, de peur qu'ils ne se croient plus libres que le reste du peuple, pour se livrer ainsi à la sécurité; et cela est ensuite exprimé plus clairement lorsque Dieu les exhorte à «garder son ordonnance», (194) (Lévitique 22:9:) ie, avec diligence pour observer tout ce qu'Il a commandé; et la plus grande dignité dont il les avait honorés, que plus devrait être leur étude pour persévérer dans les exercices de piété; car il leur montre que si loin de leurs droits sacerdotaux conduisant à l'allégement de leur péché, ils étaient plus fortement tenus par eux d'observer la Loi.

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