Dieu prescrit ici que quiconque a infligé une perte à un autre en fera satisfaction, bien qu'il ne l'ait pas utilisé à son propre profit; car en ce qui concerne un vol, son profit ne doit pas être considéré, mais l'intention de blesser ou toute autre cause de culpabilité; car il peut arriver que celui qui a tué le bœuf d’un autre ne désire pas délibérément de lui faire du mal, mais dans un accès de passion, ou par impulsion non préméditée, doit néanmoins lui infliger une perte. De quelque manière que ce soit, par conséquent, un homme aurait dû commettre une infraction, par laquelle un autre est appauvri, il lui est ordonné de réparer la perte. D'où il est clair que quiconque ne se retient pas au point de se soucier autant de l'avantage de son prochain que du sien, est reconnu coupable de vol devant Dieu. Le but, cependant, de la loi est que personne ne devrait subir de perte de notre part, ce qui sera le cas si nous tenons compte du bien de nos frères.

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