5. Et le prêtre qui est oint prendra. Il est bien connu que ce qui est prescrit ici pour l'aspersion du sang, son écoulement, ainsi que pour la combustion des graisses et des reins, est le même que pour les autres sacrifices ; et la comparaison dans le dixième verset prouve suffisamment que, les formes ordinaires ont été observées dans d'autres détails. Mais dans la mesure où il pouvait sembler absurde que le prêtre, lui-même coupable, vienne devant Dieu pour accomplir l'office de réconciliation, il fallait en prescrire les détails avec plus de précision, pour éviter tout doute. Quoique donc indigne de s'approcher de Dieu, cependant, puisque la loi du sacerdoce était inviolable, il fut admis à l'exercice de ses fonctions; car il n'est pas légal que davantage de médiateurs soient nommés. Afin donc que plus de respect soit accordé aux rites de la Loi, et que les hommes ne recherchent aucun autre moyen de réconciliation, Dieu a étendu sa grâce à la faute du prêtre. Le sang a été aspergé devant le Seigneur, afin que le peuple apprenne qu'à la vue du sacrifice, les péchés étaient cachés et ensevelis, afin de ne plus se souvenir devant Dieu; mais le reste du sang était versé devant l'autel, parce qu'il était saint, et ne devait donc en aucun cas être jeté ailleurs comme quoi que ce soit de profane.

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