16. Et il réparera le préjudice. Par conséquent, il apparaît plus clairement, comme je l’ai dit récemment, qu’ils, qui ont refusé quoi que ce soit de plein droit de Dieu, auraient péché «dans la chose sainte»; puisqu'il leur est ordonné de faire la restitution avec l'ajout d'une cinquième partie. Cependant, que mes lecteurs se souviennent, que ceux qui sont obligés de faire la restitution, ne sont pas de ceux qui ont frauduleusement détourné les choses sacrées, mais ceux qui, sous un prétexte vain, se sont flattés pendant un certain temps, de manière à ne pas être affectés par aucune conviction de leur faute. L'objet de ce sacrifice était donc d'éveiller l'attention du peuple, afin que, différant son avantage privé, il paie librement ce qui était dû à Dieu. (270) Ils ne sont que des insensés insensés qui pensent que Moïse, ayant déjà parlé de péchés ( peccata ), prescrit désormais le mode de réalisation de l'expiation en cas de délinquance ( delicta ), puisqu'il utilise indifféremment les mêmes mots en toutes occasions, et désigne également toutes les victimes du même nom. Mais faire croire qu'une délinquance est plus grande qu'un péché est une grossière ignorance; elle n'a pas besoin non plus d'une longue réfutation, car il apparaît manifestement que dans ce passage une règle spéciale est donnée quant aux moyens d'obtenir le pardon lorsqu'une personne par irréflection n'a pas réfléchi qu'elle a omis de s'acquitter pleinement de ses vœux ou oblations.

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