14. Et c'est la loi de l'offrande de viande. Nous avons déjà vu qu'il y avait différents types de cette offre; maintenant, les gâteaux ou gaufrettes sont omis, (279) et il n'est fait mention que de farine non cuite, dont Dieu ordonne que le prêtre brûle autant sur l'autel comme sa main pouvait le tenir. Mais cette loi était nécessaire pour que les croyants puissent être pleinement assurés que Dieu était propité par l'offrande due de cette partie, et qu'aucun ne pouvait se plaindre parce que la plus grande partie restait avec les prêtres. Cependant, de peur que la dignité du sacrifice ne soit altérée, il était seulement permis aux prêtres d'en faire du pain sans levain, qu'ils devaient manger dans le sanctuaire, comme nous l'avons vu ailleurs. L'offrande de viande des prêtres est exclue, ce que je conçois pour deux raisons, - premièrement, que l'excellence et la dignité de leur don, honorées comme elles l'étaient par un privilège spécial, pourraient stimuler les prêtres à de plus grands efforts de piété, de sorte que de ne pas s'exercer au service de Dieu d'une manière commune et superficielle; deuxièmement, qu'ils pourraient être ainsi retenus de l'affectation de l'offrir trop fréquemment. Car s'il ne leur coûtait qu'un peu de farine, une porte s'ouvrait à une vaine ostentation; ils n'auraient jamais cessé d'offrir leur (280) minha, dont le profit est revenu à se; peut-être même auraient-ils pu en faire un commerce, comme on le voit les sacrificateurs papes inciter la simple population à dépenser abondamment en offrandes par la pompe de leur dévotion fictive. De peur, par conséquent, qu'ils ne fassent en sorte que leurs oblations immodérées servent à la fois leur vanité et leur avarice, Dieu a voulu que leur offrande de viande soit entièrement consommée.

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