55. À Abraham et à sa postérité Si vous lisez ces mots en étroite relation avec le à la fin du verset précédent, il semble y avoir un mauvais changement de cas. Au lieu de τῶ ᾿Αβραὰμ καὶ τῶ σπέρματι, il aurait dû être (πρὸς) τὸν ᾿Αβραὰμ καὶ τὸ σπέρμα, , comme il l'a dit À nos pères, À Abraham et À sa graine (63) Mais, à mon avis, il n'y a pas de lien aussi étroit. Marie n'explique pas simplement qui étaient les Pères à qui Dieu a parlé, mais étend la puissance et le résultat des promesses à toute sa postérité, à condition qu'ils soient la vraie postérité d'Abraham. D'où il s'ensuit que la question actuellement en cours est, l'alliance solennelle qui avait été conclue, d'une manière particulière, avec Abraham et ses descendants. Car d'autres promesses, qui avaient été faites à Adam, et Noé, et d'autres, se référaient sans discrimination à toutes les nations. De même que beaucoup d'enfants d'Abraham, selon la chair, ont été retranchés par leur incrédulité et ont été expulsés de la famille d'Abraham comme des dégénérés, de même nous, qui étions des étrangers, y sommes admis par la foi et considérés comme la vraie semence d'Abraham. Considérons donc que, par suite de Dieu ayant jadis parlé aux pères, la grâce qui leur est offerte appartient également à leur postérité; et aussi, que l'adoption a été étendue à toutes les nations, afin que ceux, qui n'étaient pas par nature les enfants d'Abraham, puissent être sa semence

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