41. Un certain créancier avait deux débiteurs La portée de cette parabole est de démontrer que Simon a tort de condamner la femme acquittée par le juge céleste. Il prouve qu'elle est juste, non pas parce qu'elle a plu à Dieu, mais parce que ses péchés ont été pardonnés; sinon son cas ne correspondrait pas à la parabole, dans laquelle le Christ déclare expressément, que le créancier pardonnait librement aux débiteurs qui ne pouvaient pas payer. Nous ne pouvons pas éviter de nous demander, par conséquent, que la plupart des commentateurs sont tombés dans une bévue si grossière qu’ils imaginent que cette femme, par ses larmes, et son onction, et son lui baisant les pieds, méritaient le pardon de ses péchés. L'argument que le Christ emploie a été tiré, non de la cause, mais de l'effet; car, tant qu'une faveur n'a pas été reçue, elle ne peut pas éveiller la gratitude, (243) et la cause de l'amour réciproque est ici déclarée être un pardon gratuit. En un mot, le Christ soutient, à partir des fruits ou des effets qui en découlent, que cette femme a été réconciliée avec Dieu.

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